J’avais reçu Nostalgie de la rizière dans une de mes boxes Exploratology. Avec ce condensé de petites nouvelles sur le Viêt-nam, Marjorie, la créatrice d’Exploratology, choisissait en quelques sortes de nous livrer un peu d’elle-même, un peu de son histoire. Sa description du livre, sa passion m’avait vraiment fait voyager et je réservais cette découverte pour un moment privilégié. Au final je crois que j’aurai préféré que l’on me conte l’histoire plutôt que de la lire moi-même…
La quatrième de couverture…
” Dans ces fragments de vie tragi-comiques, écrits en français, Anna Moï raconte avec humour son Viêt-nam… La voix d’Anna Moï, toute en harmonie, a un sacré souffle”
Sylvie Guillot, Le Nouvel Observateur.
“C’est son écriture qui séduit d’abord. D’une simplicité totale, avec un air de ne pas y toucher enchanteur, pour mieux nous faire passer les choses graves derrière le rire des enfants. Un père qui est allé en prison, une amie au bagne de Poulo Condore, des vocations contrariées. Ce livre exquis vous laisse une impression douce-amère qui subsiste longtemps. Et la certitude d’avoir découvert un écrivain”
Danièle Mazingarbe, Le Figaro Madame.
Mon avis…
Nostalgie de la rizière est un livre à l’écriture peu orthodoxe. Alternant les périodes d’euphorie et la douleur diffuse d’un pays au tournant de la guerre, Anna Moï nous fait partager trente-sept anecdotes évoquant sa vie au Viêt-Nam. Dans ces récits autobiographiques sous forme de notes de voyage, l’auteure évoque ses rencontres, ses passions du moment, ses enfants… Des souvenirs parfois légers, parfois violents mais jamais dénués d’un humour bien particulier.
Cet ouvrage est d’une étonnante puissance évocatrice dont le but principal est de faire comprendre au lecteur quelle est la force de caractère du peuple vietnamien. Malgré la période troublée par des conflits successifs, on perçoit un engouement partagé pour l’optimisme et un incroyable élan artistique.
Pour résumer…
La nostalgie est omniprésente. Une sorte de mélancolie ambiante qui donne une atmosphère singulière au livre. On a comme l’impression de voyager au fil de l’eau, de descendre une calme rivière en pirogue. Malheureusement, le voyage a fini par m’ennuyer. Arrivée à la moitié du livre environ, j’ai décroché et j’ai décidé d’arrêter ma lecture.
Je pense que ce livre n’est pas fait pour être lu d’une traite. Par bribes au gré des envies, on saisit probablement bien mieux la beauté du texte, c’est pourquoi je n’y renonce pas et le garde pour le moment à portée de main.
Ma note…
Non noté