Chroniques de livres Roman

La Maison des oubliés : l’ultime demeure !

Si vous aimez les planchers qui craquent, les coupures d’électricités inattendues et les objets qui se déplacent, La Maison des oubliés est fait pour vous ! Un thriller fantastique efficace et immersif qui joue tous les codes de la maison hantée.

Promenons nous ensemble sur les hauteurs de Cold Hill !

La quatrième de couverture…

Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure.
Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison.
Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu.
Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’imp
orte quel prix.

Les murs ont des secrets…

Dès les premières pages, il n’y a pas de doute : c’est trop beau pour être vrai !

Si le manoir victorien, situé en haut d’une verdoyante colline fait rêver, il s’en dégage une atmosphère lugubre et glaciale. Très vite, des événements surnaturels se succèdent, distillant le doute, l’angoisse…

Peter James utilise les codes classiques de la maison hantée et la fascination opère. On est subjugué par la beauté de cette demeure et à la fois profondément dérangés par ce que ses murs peuvent cacher. C’est plus une emprise qu’un huis clos.

Les chapitres sont courts, fluides et participent à l’ambiance haletante du livre. Le lecteur est vite pris dans l’intrigue.

Et lorsqu’on plonge enfin au cœur de l’histoire de ce manoir, c’est la révélation. La chute est surprenante, et d’une certaine façon assez touchante.

Pour résumer…

Si comme moi, vous êtes fascinés par l’âme des lieux de vie, les vieilles maisons et les histoires transgénérationnelles, vous allez adorer !

N’y cherchez pas de grands frissons, mais une ambiance mystérieuse, une tension savamment dosée et une chute aussi tragique qu’inoubliable.

D’ailleurs, cette histoire m’avait inspiré la rédaction d’une nouvelle, publiée dans Souvenirs d’été.

Ma note…

15/20

La Maison des oubliés
Peter James
352 p. Pocket, 8,70 €

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