Pour le sixième volet des aventures d’Erica Falck, Camilla Läckberg conçoit un nouveau puzzle captivant et plonge dans le passé d’un écrivain à succès.
À la fois triste et attachant, La Sirène est l’un des meilleurs volumes de la saga. Une fois encore, vous ne regarderez plus vos voisins de la même manière…
La quatrième de couverture…
Enceinte de jumeaux, l’irrésistible enquêtrice au foyer Erica Falck, ne peut s’empêcher d’aller fouiner dans le passé d’un écrivain à succès lorsque celui-ci commence à recevoir des lettres de menace anonymes qui semblent liées à la mystérieuse disparition d’un de ses amis…
Libération affective. Purgation des passions.
Mais comment fait-elle pour systématiquement se retrouver mêlée à des histoires acadabrantesques ?
Alors qu’elle doit déjà jongler entre une grossesse gémellaire et une enfant en bas âge, Erica Flack aurait tout simplement pu savourer la douceur de la vie. Mais c’était sans compter son instinct d’enquêtrice qui la mène sur la piste d’un nouveau secret à découvrir. Christian, son ami bibliothécaire et nouvellement écrivain à succès semble en prise avec un étrange corbeau lui adressant, à lui et ses amis, des lettres anonymes très suspectes.
Bien sûr, une première victime vient mettre Patrik, son mari sur les rails d’un nouveau mystère à élucider. Et voici comment Camilla Läckberg nous plonge à nouveau dans un puzzle psycho-sociologique captivant.
Dans La Sirène, comme dans les autres romans de la saga, les ficelles de l’écriture restent les mêmes : une toile de fond teintée des préoccupations banales des habitants de Fjällbacka, et quelques indices savamment distillés au fil des pages.
L’évolution de Patrik et Erica en tant que couple, parents et enquêteurs ne nous passionne plus guère, mais en parallèle, les personnages secondaires revêtent de plus en plus de profondeur.
Entre folie et rédemption, Läckberg explore cette fois les mécanismes de catharsis de l’écriture et nous amène à découvrir une histoire aussi triste qu’attachante. Comme toujours, l’intrigue est bien menée et on ne finit par comprendre qu’au dernier chapitre.
Un cliffhanger peut être un peu plus appuyé que d’habitude, mais on lui pardonne volontiers cette petite facilité tant l’envie de lire la suite est assurée.
Pour résumer…
Comme toujours, Camilla Läckberg signe un vrai bon roman qui nous perd dans les suppositions avant de nous délivrer un coupable que l’on attendait pas. En explorant les mécanismes de l’écriture, elle nous propose des personnages secondaires de plus en plus noirs, mais dont la psychologie est étudiée avec finesse.
La Sirène reste une lecture qui nous tiendra en haleine !
Ma note…
16/20
La Sirène
Camilla Läckberg
544 p. Babel Noir, 9,70 €
Dans la même saga
La Princesse des glaces
Le Prédicateur
Le Tailleur de pierre
L’Oiseau de mauvais augure
L’Enfant allemand