Aïe… La vie est parfois une belle sal*** ! Et quand le changement naturel est en place, rien ne saurait l’arrêter. Dans La tectonique des plaques, Margaux Motin revient avec la triste nouvelle d’une séparation avec le père de sa fille. Dès les premières planches, on devine un album empreint de nostalgie. Mais comme toujours avec Miss Motin, l’apitoiement ne dure jamais bien longtemps !
La quatrième de couverture…
“Tout est sur le point de changer et rien ne pourra arrêter ça.
C’est la nature, c’est la tectonique des plaques.”
C’est la nature, c’est la tectonique des plaques.”
Being Human, saison 1, épisode 1.
Mon avis…
Malgré quelques désillusions, on retrouve ce personnage de trentenaire folgindo, toujours pleine de vie, de désirs et de projets. Désormais mère célibataire, la wonder-illustratrice jongle entre reconstruction personnelle et gestion du quotidien. Jusqu’à ce qu’une romance inattendue avec son meilleur ami vienne quelque peu bousculer les nouveaux repères.
Toujours destiné à une cible 100% féminine, on se délecte avec cet album de situations toujours aussi fantasques, des déboires de la séduction aux difficultés de l’organisation lorsqu’on est mère, en passant par les réunions de travail dans les toilettes. Oui, oui, chez Margaux tout est possible. Si cet album est principalement concentré sur la “renaissance” de l’auteure, on savoure également l’évolution de la petite Poupette qui grandi et devient de plus en plus maligne.
La tectonique des plaques, c’est un peu la drawing-therapy d’un changement de vie et l’acceptation d’un nouveau départ. Grâce au dessin, Margaux évacue ses émotions.
On passe toujours un super moment de détente en feuilletant les albums de l’illustratrice. Peu importe les ouvrages, on ne voit pas le temps passer.
On passe toujours un super moment de détente en feuilletant les albums de l’illustratrice. Peu importe les ouvrages, on ne voit pas le temps passer.
Pour résumer…
Ce troisième volet vient en quelques sortes marquer un tournant dans le travail de l’artiste qui puise toujours son inspiration dans sa vie personnelle. Sa vision de la vie évolue et je ne peux que regretter de ne pas connaître sa perception du monde 5 ans après la sortie de ce dernier titre. Margaux, une nouvelle BD pour tes 40 ans ?
Ma note…
14/20
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