Dans Le dernier baiser, pas de promesse de romance ou de grand épanchements, mais un road trip décalé et un brin désenchanté. Les personnages aussi attachants que détestables vous emportent dans leurs péripéties improbables, pour une aventure aussi démente que jouissive?
Laissez-vous tenter, vous serez surpris !
La quatrième de couverture…
Quand j’ai finalement rattrapé Abraham Trahearne, il était en train de boire des bières avec un bouledogue alcoolique nommé Fireball Roberts dans une taverne mal en point juste à la sortie de Sonoma, en Californie du Nord ; en train de vider le cœur d’une superbe journée de printemps. Trahearne en était à près de trois semaines de foire et de balade, et avec ses fringues kaki toutes fripées, le grand homme ressemblait à un vieux soldat au bout d’une longue campagne qui essaierait de faire durer ses bières pour faire passer le goût de mort qu’il avait dans la bouche.
Un cultissime road trip au quatre coins des Etats-Unis
Dans les premiers chapitres, on se sent comme attrapé par une course poursuite complètement irrationnelle, mais dont on a finalement beaucoup de mal à se détacher. Les pages se tournent avec frénésie. L’histoire est inattendue, originale et tirée vers le haut par un sentiment d’urgence. Étrangement, on se prend au jeu, tiré petit à petit dans le piège du suspense. Certes sur la fin, les personnages peinent à se dépatouiller de situations complètement abracadabrantesques, mais les rebondissements disproportionnés tiennent en haleine jusqu’à la fin.
Le dernier baiser est un ascenseur émotionnel qui désarçonne le lecteur, tantôt déçu, ennuyé puis captivé, choqué voir complètement perdu. On aime ou on aime pas, mais on ne reste pas de marbre.
Pour résumer…
Ma note…
Le dernier baiser
James Crumley