QUATRIÈME DE COUVERTURE
” Souvent la vie s’amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un
ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un
regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux
détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les
gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou
font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de
l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se
baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi.”
ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un
regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux
détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les
gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou
font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de
l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se
baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi.”
MON AVIS
Comparé aux deux premiers livres que j’avais bien aimé, Les écureuil de Central Park sont tristes le lundi ne m’a pas réellement transporté.
La plume de Pancol est légère et agréable. Malgré les pavés que représentent ces livres, la lecture est fluide et rapide. On s’attache vite aux personnages et pourtant, sur ce troisième livre, je me suis senti un peu agacée. Certes, on voit Joséphine enfin prendre du poil de la bête et revendiquer son talent, mais cela prend un temps fou ! La première phase du roman, au court de laquelle elle fait son deuil m’a
paru infiniment longue. Puis la voilà que tout d’un coup, elle se retrouve à
fouiller dans les poubelles et trouve l’inspiration pour son futur
roman. L’histoire qu’elle s’apprête à raconter est pour le moins
atypique, mais je m’attendais à une connexion plus forte avec l’un des
personnages qu’on connait et qui nous a déjà ému, notamment avec Monsieur Sandoz, le
soupirant éploré d’Iphigénie. J’ai été déçue de voir que c’est tombé
complètement à côté..
paru infiniment longue. Puis la voilà que tout d’un coup, elle se retrouve à
fouiller dans les poubelles et trouve l’inspiration pour son futur
roman. L’histoire qu’elle s’apprête à raconter est pour le moins
atypique, mais je m’attendais à une connexion plus forte avec l’un des
personnages qu’on connait et qui nous a déjà ému, notamment avec Monsieur Sandoz, le
soupirant éploré d’Iphigénie. J’ai été déçue de voir que c’est tombé
complètement à côté..
Le cœur du récit est essentiellement centré sur Hortense et Gary, pour moi beaucoup trop. Elle, est fidèle à son caractère de fonceuse, hautaine et arrogante, et lui toujours aussi flegmatique. Je m’attendais à ce qu’Hortense prenne une leçon de vie, ça été ma plus grosse déception. Finalement leur romance est à mes yeux trop caricaturale.
Au fil des pages, on voit Zoé grandir, mais à vitesse d’escargot ! J’aurai aimé la voir se rebeller davantage, sortir définitivement de l’enfance et se construire un avenir tout aussi rutilant qu’Hortense. Je regrette ce parti-pris sur l’évolution du personnage. Globalement, je trouve qu’il y a trop d’hésitations sur l’affirmation des personnalités de chacun.
Certes la sage de Katherine Pancole joue la proximité, grâce à des personnages qui nous ressemblent, habitent la banlieue, s’habillent chez Monoprix ; pourtant je ressens à chaque lecture comme une retenue. Certainement parce qu’on part parfois un peu dans tous les sens. Je prends pour exemple d’intervention du personnage de Junior (Einstein réincarné dans le corps d’un bébé) qui me fait complètement perdre pieds dans le récit. Je ne trouve très sincèrement pas d’intérêt littéraire à son intervention, mis à part de l’incohérence.
La saga est mignonette, les titres de chaque ouvrages sont particulièrement bien trouvés. On passe un agréable moment de lecture avec chacun des protagonistes, qui nous apportent tour à tour, de l’humour, de l’émotion, de la confiance… Mais avec le recul, cela n’a rien de transcendant. Je déplore que mon engouement pour la trilogie se soit effritée au fil de chaque ouvrage, et j’avoue que j’achève cette lecture sur une note plus que mitigée.
Je reste néanmoins curieuse de voir sous quel angle on va retrouver les personnages dans Muchachas. Le premier tome de cette nouvelle trilogie est déjà dans ma P.A.L, mais je n’ai pour le moment pas vraiment envie de me plonger dedans. Affaire à suivre…
MA NOTE
13/20